Ce sont les deux personnalités politiques du moment, représentatifs de la nouvelle génération, deux profils aux antipodes qui se sont affrontés ce jeudi 23 mai dans un débat télévisé sur France 2 le jour d’une conjonction Soleil-Vénus faisant écho à leur conjonction Soleil-Vénus natale mutuelle.

Le ton était donc donné d’une joute verbale aimable et policée, aux teneurs vénusiennes, Bardella allant jusqu’à fustiger le « manque d’élégance » du premier ministre… 😉

Une conjonction Soleil-Vénus commune

Cette conjonction Soleil-Vénus commune (en Vierge chez l’un, en Poissons chez l’autre) leur confère un même côté charmant, séduisant et conciliant en apparence, qui favorise leur popularité.

(Sources : Marc Brun pour Gabriel Attal et Didier Geslin pour Jordan Bardella)

A noter toutefois que leurs conjonctions respectives sont en opposition et marquent ainsi leurs idéaux divergents.

Dans ce duel de Soleil-Vénus, la Vénus de Gabriel Attal en exaltation en Poissons semble plus naturelle et empathique, alors que celle de Jordan Bardella, en chute en Vierge, est un peu plus contrôlée, réfléchie, intéressée.

Eau versus Terre

Du côté de Gabriel Attal, c’est l’élément Eau qui l’emporte de loin, avec un grand un trigone d’Eau reliant des planètes en domicile (Lune et Pluton) et exaltation (Vénus), avec la Lune angulaire. La sphère affective et relationnelle est importante (Jupiter en XI, et Vénus maître de XI conjoint au Soleil) et donne le ton de sa personnalité, intuitive et conciliante.

Du côté de Jordan Bardella, c’est la Terre qui domine, avec 5 planètes dans cet élément, un Mercure culminant, et un Saturne en double dissonance de son Soleil-Vénus. C’est donc le mental qui l’emporte chez lui, avec une absence totale des signes et planètes d’Eau. Bref, un mercurien vif, adaptable, un rien calculateur, avec ce côté « parfait » et lissé d’une Vierge vénusienne.

Un autre trait commun que l’on retrouve souvent en politique, c’est un Saturne fort : opposé au Soleil chez Bardella, et à la Lune chez Attal, traduisant une même faille narcissique bien souvent compensée par une ambition démesurée.

De plus, tous deux possèdent un maître d’ascendant en XII (Jupiter pour l’un, la Lune pour l’autre) qui interroge (épreuves, secrets, non-dits...).

Du côté de la synastrie, en plus des Soleils opposés, on notera le Saturne du représentant RN en Poissons superposé à la conjonction Soleil-Vénus du premier ministre, indice de mésentente.

(Bardella intérieur, Attal extérieur)

Côté transits

Le 23 mai, le Soleil à 3° Gémeaux transitait la conjonction Mars-Jupiter de Gabriel Attal, lui donnant la confiance nécessaire pour se détacher et « remporter » ce match. Ce même Soleil était en opposition au mi-point de la conjonction Jupiter-Pluton de Bardella, qui semblait moins à l’aise.

Concernant les élections européennes du 9 juin prochain, la conjonction Soleil-Vénus à 19-20° Gémeaux sera au trigone exact du MC de Jordan Bardella. A 29 ans, il est à son retour de Saturne, lequel est aussi le deuxième maître de sa maison I (le signe du Capricorne étant intercepté dans son thème natal), c’est sans doute un moment clé pour lui, où il prend de l’envergure...

A signaler toutefois que Pluton (maître de XI en XI) qui lui a fait bénéficier de l’appui politique de Marine Le Pen, va être aspecté par Uranus à la fin du Taureau en 2025... qui pourrait bien laisser entendre des revers du côté des soutiens ?

Consultez aussi notre article sur Gabriel Attal.